Souvent, il y a une grande part d’incrédulité de la part de nombre de personnes face au végétarisme.
Il y a toujours une forme d’incompréhension et/ou de rejet relatifs à la perpétuation des consensus sociaux les plus forts.
Beaucoup de personnes n’arrivent pas à comprendre ce choix et essaient de le rationnaliser. Le mode alimentaire est tout simplement un conditionnement en grande partie culturelle. Dans nos sociétés d’abondance, où le climat est tempéré, où la nourriture est assez diversifiée, on peut se passer assez facilement de protéines animales. Par contre, il existe une réelle inégalité dans la qualité des aliments, due à une politique agricole inadaptée, mettant à mal l’environnement et menaçant la conservation des terroirs.
Manger de la viande est tellemetn ancré dans les comportements alimentaires, que ses moyens de production sont presque effacés de la conscience collective : les animaux soigneusement tenus à l’écart ou enfermés, emmenés la nuit dans les abattoirs finiront dans les barquettes cellophanes des supermarchés ou autres commerces. Mais quel consommateur se préoccupe encore du fonctionnement de ce système agricole, et regarde plus loin que le prix indiqué sur l’étiquette ou encore plus rare, le label qui y est apposé ?