La solution à ces querelles ne serait-elle pas une filière qui ne néglige ni les lettres ni les sciences ?
Comme en « classe de philosophie », dans les années 40-50.
En remontant encore davantage le temps, on s’aperçoit que la philosophie ne faisait pas de différences entre les différents champs de la connaissance !
Un philosophe était un scientifiques et un scientifique, un philosophe !
Trouvez-vous normal qu’on prive un scientifique du droit de s’interroger sur le sens profond des concepts qui se cachent derrière les équations qu’il manipule, en le privant de philosopher sur ces sujets ?
Ou à l’inverse qu’on prive un philosophe questionnant le temps ou l’espace des réponses apportées par la science à ces questions ?
Séparer les deux me semble dommageable à la fois à l’un comme à l’autre.
Ce ne pourrait être qu’une filière d’élite ?
Mais la filière S ne l’est-elle déjà pas, ou en tous cas considérée comme tel ?
Et quel plaisir d’avoir enfin des élites complets !