S’il fallait réformer les oeuvres anciennes qui ont témoigné du climat et de l’esprit de leur époque, on entrerait dans un régime dangereux. L’éditeur a aménagé l’oeuvre de 1930 à pluseurs reprises pour semble-t-il retirer le plus choquant. Je trouve que c’est déjà une preuve de bonne volonté.
Lisez mon article d’hier « L’auteur du Sang noir voyait-il trop noir ? » et vous verrez que lorsque que l’on resitue les faits dans leur époque, l’indignation est forcée de se dégonfler un peu.
Si on devait amender les oeuvres rétrospectivement, il faudrait aussi tailler dans les textes de Montesquieu, de Voltaire. Il faudrait aussi retoucher des tableaux de maîtres, etc. Où serait la limite ? Bref, ce serait une forme de révisionnisme !