Bizutage pas mort. C’est le moins que l’on puisse dire, sans doute souvent avec des formes moins ouvertement outrancières afin d’éviter les contrecoups pénaux pour les bizuteurs.
Mais chaque exposition à ces situations d’exclusion potentielle ou d’humiliation subie est une résurgence de bien d’autres situations traumatisantes enregistrées jusqu’à ce jour d’intégration. Et ces résurgences pourraient bien faire régurgiter d’autres souvenirs, d’autres souffrances.
Il est vrai qu’il y quand même des formes d’intégration qui font appel à tout autre chose qu’aux brimades de frustrés ; je pourrais donner l’exemple d’une intégration réussie au bord de la mer où la pêche à la crevette supplante les bassines de farine reçues quand on se promène vêtu de sacs poubelles au centre ville.
Si le bizutage est un maronnier comme le dit Philippe, raison de plus de le secouer pour en faire tomber les fruits gâtés.
Bon je cours à la soirée d’intégration qui m’attends...