Le problème belge et ses répercussions sur l’Union a été précédé de multiples signes avant-coureurs. Il est clair qu’il existe un projet non avoué de partitionner l’Europe en une multitude de régions. Déjà qu’à 26 ou 27 chefs d’Etats, on n’arrive pas à se diriger, alors vous pensez, à 300 Présidents de Régions... On sera revenu à l’état de l’Allemagne avant l’invasion napoléonienne : 360 principautés indépendantes, effondrées en un mois devant les Français et leur commandement centralisé.
Du coup : aucune politique étrangère, aucune force armée (crédible) possible, et aucune coordination. Là, on n’embêtera personne en cas de conflit.
En revanche, pour le business, là, c’est super-intéressant : 450 millions de consommateurs, divisés en 4 ou 500 régions, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur région, et avec chacune leur langue spécifique, idéal pour imposer un produit unique...
Et tout ça profite à qui ? Je vous le demande...
Le reste, les grands discours sur la démocratie, l’identité, l’ethnie, et autres particularismes, c’est du baratin.