@ l’auteur
Vous dîtes : « Avec 17 %, François Bayrou a fait un score plus qu’honorable, je dirai même fantastique montrant les nouvelles attentes de nos concitoyens au regard de la politique. »
Permettez moi de dire que je fais une toute autre interprétation des choses.
Bayrou avait fait moins de 7% des voix en 2002. Croyez vous que les électeurs l’aient découvert en 5 ans ?
Bien sûr que non, les 17% dont vous parlez ne sont le fruit que d’une coïncidence : Royal était loin de convaincre toute la gauche et Sarko était loin de convaincre toute la droite.
De ce fait, Bayrou a joué le catalyseur des mécontents de gauche et des mécontents de droite.
La preuve, c’est que Bayrou s’est effondré pour les législatives. C’était donc bien un problème de candidats et non de programme ou de « nouvelles attentes au regard de la politique ».
Quant à l’avenir, j’ai des doutes sérieux sur l’attractivité d’un parti qui préconise constamment une sorte de consensus mou. A voir.
Bien cordialement,
Icks PEY