« De l’instrumentalisation de la Shoah.. »
Le drame de l’extermination des populations juives d’Europe, par son ampleur, par le caractère industriel du processus mis en place, par sa complexité technique qui impliqua la complicité bureaucratique d’innombrables acteurs anonymes devrait faire réfléchir l’humanité entière afin d’éviter que ne puisse se produire à l’avenir semblables monstruosités.
Le phénomène, malheureusement, n’est pas unique. On retrouve à l’oeuvre certaines de ses caractéristiques dans d’autres génocides.
Son instrumentalisation produit malheureusement l’effet contraire.
En aucun cas ce drame ne pourrait servir d’excuses à d’autres massacres, ce serait un comble !
Il ne peut non plus être établi de hiérarchie entre différents génocides, ce serait reproduire les mécanismes du racisme à la base de tout génocide. Qui oserait classer ainsi la douleur d’un Rwandais, d’un Amérindien, d’un Juif, d’un Arménien...
Selon quels critères ? Le nombre ?
La qualité des victimes ?
Il semblerait malheureusement que, selon la formule consacrée :
« ..soit encore fécond le ventre d’où vint la bête immonde.. »
gAZi bORAt