Je soumets à la réflexion commune le texte suivant Is Big Brother a Big Deal ? de l’expert en sécurité informatique Bruce Schneier.
Je pense que s’il y a totalitarisme aujourd’hui, il passe par une autre voie que la surveillance de _1984_. C’est un totalitarisme du cause-toujours et non du ferme-ta-gueule, comme souvent mentionné. Par conséquent un dissident n’a pas à craindre qu’on le surveille. Ce qu’un dissident doit craindre aujourd’hui, c’est qu’on ne l’entende pas.
En quelque sorte, au lieu d’y avoir manque d’information, qui justifierait un organe de récupération de cette information (genre ministère des recoupements de Brazil), il y a trop plein d’information. C’est le résultat de la transparence apportée par internet. Comme déjà évoqué, tout le monde peut tout savoir sur tout le monde, mais le problème c’est qu’on s’en fout. Au contraire, notre désir le plus ardent est d’être connu, nous et ce qu’on a à dire au monde.