Pour évoquer encore des évènements historiques qui se sont déroulée dans la péninsule des Balkans, pourquoi ne pas consulter wikipedia ?
On peut y lire dans l’article « Chios » :
"En 1822, les habitants de Chios se révoltèrent contre l’occupation ottomane, alors que la Grèce luttait pour son indépendance. L’île avait de plus accueilli de nombreux réfugiés venus d’Asie Mineure. Les représailles turques furent très dures.
100.000 des 120.000 personnes présentes sur l’île furent massacrées.
Ces événements émurent l’ensemble de l’Europe, inspirant à Eugène Delacroix son tableau « Scènes des massacres de Scio », pouvant être vu au Musée du Louvre, et à Victor Hugo « L’Enfant de Chios ».
Mais celà n’empêche pas nos amis de nous parler de la situation idyllique qui règne en Bulgarie (!) et de persister à ne voir aucun rapport entre les évènements qui se sont déroulés dans l’ex-Yougoslavie pendant la guerre et ce qui s’est passé au moment de l’écroulement de la dictature communiste.
Que ne ferait-on pas pour tenter d’éluder un problème, qui risque fort de poser un jour la question de la responsabilité dans l’échec sanglant de la décolonisation, d’une part, ainsi que la question de l’immigration incontrôlée de populations en perdition qui fuient les bonheurs de leurs indépendances, pour venir se réfugier chez leurs anciens colonisateurs !
Car il y a bien des responsables, non ?
A commencer par les chantres de la décolonisation et de la « libération des peuples » qui sévissaient dans les années 60. Ce sont les mêmes qui poussent aujourd’hui la société française a accueillir des émigrés dont elle ne veut pas, afin qu’elle endosse collectivement et qu’elle supporte à leur place, les conséquences funestes de leur erreur.
Ce sont les mêmes et celà n’a rien de fortuit.
Nous avons affaire à des charlatans qui ont la mémoire courte et une constance dans l’erreur qui fait plaisir à voir, tout perdus qu’ils sont dans leurs rêves idéologiques de sociétés meilleures, du genre de celle que l’on ne peut imposer qu’à coups de triques.
C’est pourquoi, il leur faut aujourd’hui nous dire sans cesse : « circulez il n’y a rien à voir, et pour ce qui concerne les Serbes, ce sont eux les coupables ».
Attendons la suite. Et en attendant, en Yougoslavie ce sont bien les musulmans qui ont commencé, non ? Tout comme en Grèce, il y a 180 ans d’une histoire qui n’est pas fini.