A vouloir gérer la santé comme un autre produit de consommation, à vouloir mettre en concurrence le service public et le privé, nous allons directement et très vite arriver à cette médecine à 2 vitesses que nous craignons majoritairement. Tout est en place pour que le privé gagne : contraintes différentes (aucune obligation de recevoir les pathologies couteuses et longues, ni les patients sans ressources, en psychiatrie pas de placements sous contrainte...)
Par contre tarification à l’activité comme dans le public et remboursements sécurité sociale identiques.
Les établissements privés ont tout le loisir de ne choisir que les activités qui « rapportent ». A voir l’acharnement que la fédération des hopitaux privés met à vouloir une convergence de la T2A entre public et privé le plus rapidement possible, nul ne peut douter que le marché soit juteux !
Gouvernement et consorts y ont des interêts personnels puisque ces établissements font partie de gros consortiums financiers dont ils sont souvent actionnaires eux même.