Pierre,
Votre article tombe à pic et, après l’avoir lu en appréciant votre objectivité teintée parfois d’un petit zeste d’ironie facétieuse, je me permets de vous compléter sur un point : après les pays que vous citez for justement, le dollar-étalon a été abandonné hier par un Etat pourtant considéré comme ami des Etats-Unis, le Japon !
Vous avez mis en avant les élements et les questionnements essentiels du dossier abordé.
Vous m’avez aussi indirectement permis de rire avec un esprit détendu car j’avais lu avant votre article la traduction de la conférence de l’ex-patron du Mossad israélien donnée par l’inénnarable Adama qui, pour résumer, expliquait que l’Iran n’était un danger pour personne, ce qu’Adama nous confirmait après des mois passés à dire l’inverse.
Voir Bush s’acharner contre l’Iran contre l’avis- il est vrai peu « compétent » vu ses revers sanglants au Liban- de l’ancien patron du Mossad, a eu sur mes zygomatiques un effet hilarant que je me dois de vous avouer.
Mais, le rire initial terminé, je tiens à marquer mon accord sur votre analayse et les risques de guerre que G W Bush continue à générer pour alimenter les comptes de ses amis pétroliers texans.
D’autant que maintenant, il peut frapper militairement sans se fâcher avec D Cheney : Halliburton a bien quitté l’Iran. Russes et Chinois y arrivent donc.
Le dollar abandonné comme monnaie mondiale de référence par de plus en plus d’Etats et les anciens ennemis des Etats-Unis qui prennent la place des bons Américains partis pour cause de « sanctions », il y a de la facétie historique ironique dans ce processus iranien.
Et des risques de bombardements de citoyens russes ou chinois en vue, avec tout ce que cela implique derrière.
Heureusement, Bush a eu deux soutiens de taille depuis 24 heures : Olmert, le Premier Ministre israélien en perdition politique et Nicolas Sarkozy qui, sur ce point, est à contre-sens de la quasi-majorité de la population de France.
Les dégâts collatéraux politiques possibles d’une action militaire américaine en Iran se dessinent avec netteté.
Bien amicalement,