Les subprimes constituent un épiphénomène, certes révélateur de l’époque et de ses excès, mais le problème est bien plus profond.
La véritable purge n’a pas encore eu lieu. Le milieu a créé trop de taquets anticrash depuis 1987 pour que le système puisse s’assainir et plus on reporte le nettoyage plus il sera douloureux. Le temps de la remise en question est venu. Pas la révolution destructrice, mais une remise à plat des fondamentaux de l’économie.
Ce n’est pas une crise financière mais une crise de la finance :