Je pense que le journalisme a un gros défaut sans le savoir ; c’est de souffrir du complexe de Colomb. Ils donnent une caisse de résonance à ce qu’ils comprennent et donc amplifient le niveau très moyen de la population et donc maintiennent la population dans leurs limites d’intérêt de compréhension.Ils ne poussent pas vers le haut à cause de l’audimat. Ils possèdent un terrible pouvoir, celui de l’immobilisme, et donc de la dégradation de la société puisque ce qui n’avance pas dans le vivant se dégrade vers la mort. On a accusé un journaliste d’être responsable d’avoir chauffé les esprits avant le génocide du Rwanda. On devra bientôt se rendre compte que très inconsciemment ce sont eux qui poussent la société actuelle à la violence. J’en suis certain.