C’est étrange, mais tout se passe comme si les complices du véritable assassin avaient piégé les enquêteurs (ou brouillé les pistes avec eux) selon le processus suivant :
1/Les premiers co-accusés désignent comme coupable leur ami Ivan Colonna en fuite, sachant qu’il ne risque rien, restant introuvable.
2/La fuite de Colonna, l’assassin désigné, atteste d’ailleurs leurs dires et sa recherche mobilise tous les enquêteurs.
3/La capture (ou la reddition ?) d’Ivan Colonna, aussitôt désigné coupable par Sarkozy, ministre de l’Intérieur, dispense la Police d’explorer d’autres pistes, qui serient plus fructueuses. On songe à l’histoire « Omar m’a tuer »
4/La tenue d’un procés sans enquête sérieuse, ni fondement ni preuve permet de d’acquitter et libérer tranquillement l’accusé.
5/Il est alors trop tard pour reprendre l’enquête sur d’autres pistes, dont les preuves ont ainsi disparu au fil des ans. Cf Omar encore...
6/Il n’est pas impossible que la Police et l’Etat aient, comme cela arrive, sciemment coopéré dans ce scénario, afin de couvrir de plus gros bonnets, évitant ainsi des représailles dangereuses.