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P47alto1 25 novembre 2007 20:37

Titre alléchant, certes, mais rien à voir avec la rubrique pipeau-le. Non, je ne dévoile rien de la vie privée de Lilian M., inénarrable chantre du foot et de la justice qui ne vise pas ses idoles : je me cogne allègrement de sa vie, j’en ignore tout, et c’est parti pour durer. Non, rien de croustillant ou d’assimilable à une quelconque histoire sentimentale. Il s’agit d’une démarche parallèle dans l’indigne que partagent Patricia et Lilian...

Lilian M. , comme Patricia T. de Libération, a attaqué bille en tête lors de l’ouverture du procès. Comme elle, il est persuadé de la culpabilité d’Yvan Colonna avant même que ne s’ouvrent les débats. Peu importe, comme le fait remarquer Manu, que les éléments « surprise » apparus à l’audience soient connus depuis fort longtemps et jettent une ombre sur les évidences des petits Saint-Just de service, esprits éclairés qui en l’occurrence volent à peine plus haut qu’une brochette de Mimile au comptoir.

Peu importe que, se faisant les lointains émules des tricoteuses de sinistre mémoire, les petits procuraillons comme Lilian M. ou Patricia T. piétinent les valeurs mêmes qu’ils prétendent vouloir défendre.

C’est pour la bonne cause anti-nationaliste, voire anti-corse, comme le laissent plus que subodorer moultes allusions fines dans les épanchements Lilianesques.

Quoi de plus normal : dès qu’il s’agit de couvrir une saloperie, des agissements liberticides, des crapuleries indignes d’un pays démocratique, les beaux esprits de gauche et de droite se drapent dans l’intérêt supérieur de la nation. Celui du moment, bien entendu. Et à condition que lesdites saloperie et crapuleries, et les agissements sus-cités ne les touchent pas, cela va de soi...

Aujourd’hui, après 15 jours d’un procès dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne prouve pas de manière limpide que les faits sont imputables à Yvan Colonna, Lilan M. et Patricia T. tentent le rétropédalage qui pourrait leur éviter de sombrer dans le ridicule, mais plutôt que de s’en prendre aux juridictions d’exception que sont la DNAT et la 14e chambre lesquelles ont tout de même quelque part de responsabilité dans la mascarade actuelle, ils persistent à dauber sur les « manquements » de l’accusé tout en reconnaissant du bout des lèvres que finalement il n’est peut-être pas si coupable que ça.

Rendons grâce à Agoravox de nous permettre de vérifier ainsi qu’il peut exister plus qu’une similarité entre un certain journalisme professionnel et la prose chancelante de lointains et pâles imitateurs d’Albert Londres dont ils ne possèdent à l’évidence ni le style, ni la rigueur, ni le sens de l’humanité.


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