Pour faire plus clair, je reprendrais la conclusion du dernier lien donné en annexe, qui va droit au but :
« La gouvernance se présente comme le projet de constitution politique le plus adapté au néo-libéralisme. Pour ce système de domination qui a depuis toujours dépassé la simple sphère économique l’heure est venue d’éliminer tout risque politique. Si avec l’AMI, les pouvoirs publics devaient se rendre au Diktat des pouvoirs financiers et renoncer à tout acte qui aurait pu les contrarier dans la poursuite de leur intérêt, la gouvernance va encore plus loin et prétend éliminer les dernières possibilités, si formelles soient elles, que les majorités sociales fassent entendre leur voix. Il ne suffit pas pour celà de se réunir à Qatar. Il faut liquider les fondements mêmes de la démocratie et ceci d’un air jeune et libertaire. Le projet d’une dévolution du pouvoir à la société civile signifie malgré les apparences la disparition de l’espace public où se déroule la participation politique des citoyens. L’espace public est remplacé par l’espace privé que constituent le marché et la « société civile ». Les marchandages et les accords privés qui ont lieu au sein de la société civile remplacent ces vieilles bagatelles que sont la loi et le principe de légalité. »