Il y a eu un film trés fort qui est passé sur ARTE il y a quelques mois. « OSAMA »
extraits du pitch d’Arte.
"C’est l’histoire, dramatique, de la jeune afghane, âgée de 13 ans, Marina Golbahari qu’on raconte. Réduite à la misère, elle partage le sort de tous les enfants afghans. Sa mère n’a pas le droit de travailler, les hommes sont tombés à la guerre et la famille est à deux doigts de mourir de faim. Il n’y a qu’une issue pour la fillette : devenir un garçon, qui prendra le nom d’Osama. La tristesse et la peur après la métamorphose. Un garçon dans un corps de fillette, étranger à lui-même. Osama gagne bien de quoi faire vivre sa famille, mais les Talibans l’arrêtent. Ils arrachent de force les garçons à leurs parents et les emmènent dans des camps d’entraînement. Un lavage de cerveau sous couvert d’étude du Coran , le Livre saint, , transforme les plus jeunes en futurs terroristes. Telle est la loi des sinistres barbus.
Le film n’est pas un règlement de comptes amer avec douze ans de répression totalitaire. Mais il montre à travers des images symboliques comment on vole l’enfance et comment on la détruit. Evitant la lapidation, la petite fille finira comme une des « femmes » d’un vieux mollah. L’histoire douloureuse d’Osama est le reflet de centaines de milliers d’autres. Le film tout en pointant un index moralisateur, fait donc naître des émotions fortes Sa faiblesse, c’est de mêler explication politique et leçon pédagogique, à la manière d’un Brecht afghan un peu didactique... Sa force, c’est de nous donner un aperçu de la réalité la plus crue d’un aspect inconnu du tout récent drame afghan..."
j’ai voulu rappeler ce film en lisant votre article.