Si la mondialisation, c’est abandonner ce qui a fait la France, et si cela se résume, de manière caricaturale, à devoir partir à l’étranger, alors forcément peu vont y souscrire...
Notre pays vit un moment difficile : non au référendum sur une espèce d’Europe élargie à l’infini, crise des banlieues malgré des millions investis, défiance par rapport aux « élites », beaucoup de belles paroles, de grands principes et beaucoup d’argent dépensé à tors et à travers et en pure perte (dette abyssale cf rapport Pebereau) car ce n’était pas de l’argent d’investissement. Même la justice dans notre pays a subi des revers tragiques.
De plus échec de la décentralisation, qui aurait du dynamiser les pôles créatifs et dynamiques de notre territoire, mais au lieu de cela le mille-feuille administratif & territorial de la France parait obsolète. Le budget de nos régions est ridicule.
Croire que le confort vient d’un Etat tout puissant, omnipotent et qui résout tout est un leurre. De plus, on peut craindre légitimement un nouveau désert sanitaire et de services publics sur le territoire français.
La France, ou mieux, l’avenir collectif des Français paraît assombri.
Mais forcément, certains à Paris, en s’auto-proclamant comme le « village mondial » et qui passent leur temps à donner des leçons aux monde, peuvent avoir un point de vue différent.
Le constat réel est donc largement désenchanté, mais nous sommes au plein coeur d’une « exception française », puisque nous avons le bonnet d’âne de toute l’Europe dans bien des domaines, notre nation est complètement fragilisée et faible, et pour s’en sortir chacun devra y mettre du sien et certainement changer de mentalité.
La Bavière, La Catalogne, La Belgique, l’Irlande s’en sortent, alors pourquoi pas demain L’Alsace, la Lorraine, La Bretagne ou la Normandie, et donc demain toute la France...
Forcément ça ne va pas se faire du jour au lendemain !