Sarkozy le sait, il en use en permanence. Entrer dans le domaine de l’émotion fait sortir du domaine de la réflexion. Ses discours ne sont pas purement "logiques", mais au plus proche de l’ "émotif".
Sauf que quand il s’adresse à des personnes qui ont eu le temps de réfléchir, qui ont toutes les données pour raisonner... des adultes en somme, ça passe. Mais quand on s’adresse à des enfants, ça ne passe plus ! On ne vend pas la mort et la culpabilité comme on vend un programme électoral.
Regardez l’effet d’une lecture de Guy Moquet par des brutes de Rugbymen, au bord des larmes. Alors sur des enfants, l’effet est forcément décuplé. Le tout est de savoir s’il faut prendre le risque du traumatisme, s’il faut prendre le risque de verser dans l’émotivité exacerbée ou rester dans le domaine du raisonnement.
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