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En réponse à :


ninou ninou 26 février 2008 15:37

La multiplication des suicides liés aux conditions de travail pose aussi, en miroir, la question de la qualité de la vie privée...

Comment, en effet, envisager qu’on se suicide à cause de son gagne pain ? La pression est sociale, souvent tacite, et elle existe aussi au sein des familles et foyers. On joue (parfois inconsciemment) sur le sentiment de culpabilité et sur le besoin de reconnaissance de l’être humain. Il ne faut pas risquer de perdre son boulot, de devenir un parasite pour son entourage, il faut "assurer", garder un certain standing de base.

Combien de femmes sont-elles prètes à vivre avec un "inactif" ? Et le faire sans aucun espoir que son compagnon lui "rapporte" un jour quelquechose ? Je pose la question en sachant qu’il en existe puisque j’en suis et que j’en connais (une !).

Nous vivons dans une société de la rentabilité. Chacun doit être rentable et devient un investissement pour les autres (famille, patron, banque, télévision, assurance, magasins fidélisants, "amis" parfois aussi). Chacun devient donc un moyen pour les autres.

De plus, l’occasion d’être soi pour soi en toute gratuité et toute simplicité avec les autres est rare. Même en famille beaucoup jouent un rôle en permanence. Paraître...

Bref : tout concourt à la dissolution de la personne dans la société au bénéfice d’un individu interchangeable. Le pas à faire vers le suicide est d’autant plus facile qu’on n’existe déjà plus !!

à méditer...


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