- Le Monde.
- M. Pineau nous a confirmé s’être fait dérober, en 1995, la copie du registre téléphonique qu’il détenait à son domicile, dans la Somme. « Curieusement, commente-t-il, les cambrioleurs ne se sont intéressés qu’aux archives de l’affaire des Irlandais. Ils ont délaissé les objets de valeur. » Détail d’autant plus étrange qu’une première copie du même cahier lui avait déjà été volée, en 1985. « J’étais alors en poste à la gendarmerie de Bergerac, nous a-t-il expliqué. Quelqu’un a fouillé mon bureau et dérobé l’autre copie du registre. ». Or M. Pineau affirme que le registre contenait la preuve que, le 28 août 1982, jour de l’opération de Vincennes, le commndant Jean-Michel Beau, alors chef de la brigade de recherches de Paris, et le capitaine Barril avaient eu « des dizaines de communications téléphoniques avec Christian Prouteau, qui était alors au vert en Vendée, et avec l’Elysée ».
- C’EST UN GENDARME PINEAU ! MAIS D’APRES VOUS ET EN PARTICULIER VILLACH, LE SEUL GENDARME QUI DISE LA VERITE C’EST BEAU !
- Le Monde.
L’affaire des " Irlandais de Vincennes " n’en finit pas de finir. Le 24 septembre 1991, soit neuf ans après les faits, la dix-septième chambre correctionnelle de Paris avait condamné Jean-Michel Beau à quinze mois de prison avec sursis. L’ancien lieutenant-colonel de gendarmerie était déclaré coupable de " subornation de témoins " pour avoir participé " à l’élaboration de mensonges " destinés à couvrir les irrégularités commises lors de l’arrestation de trois Irlandais à Vincennes, le 28 août 1982. La même peine était infligée à Christian Prouteau pour " complicité " et à Bernard Jegat pour " détention d’armes ", tandis que l’on remarquait l’absence de poursuites contre le quatrième personnage de cette affaire, Paul Barril.
- Or, si le parquet avait trouvé normal de faire juger les trois hommes lors de la même audience, le parquet général semble au contraire s’être livré à un savant découpage : MM. Prouteau et Beau ont comparu devant la cour d’appel deux mois après le jugement du tribunal alors que le troisième, Bernard Jegat, les a suivis deux mois plus tard et devant une autre formation. Le 15 janvier 1991, la cour avait relaxé M. Prouteau " au bénéfice du doute " alors que M. Beau était condamné à un an de prison avec sursis et 6 000 francs d’amende. M. Jegat, lui, ne demande ni la relaxe ni une diminution de sa peine. D’emblée, il précise que sa présence devant la cour ne s’inscrit pas dans une défense mais dans " une stratégie d’attaque ".
- Trouble et nauséabonde"
- LE MONDE QUI PREND ENCORE LA DEFENSE DE BEAU, VILLACH !