Forest,
merci pour cet article, qui répond à une partie des interrogations que j’avais eues sur un autre fil (mondialisation).
En fait, votre article montre que ce n’est pas tant la mondialisation elle-même qui a posé problème, mais plutôt la façon dont on s’y est pris : absence d’un chef d’orchestre pour mener le projet à bien en tenant compte d’un timing compatible avec la restructuration d’une société armée pour vivre dans ce nouveau contexte. Là, nous sommes d’accord.
Ce qui est catastrophique, c’est qu’aucune leçon n’est tirée de ces crises et que les économistes ne sont pas d’accord sur les remèdes à apporter : Il me semble que c’est ZEN qui avait fourni ce lien sur un autre fil, où l’on trouve toujours des voix pour affirmer que "l’innovation financière produit d’elle-même les réponses aux crises" (Myron Scholes).
Cela augure mal de l’avenir après cette crise.
"L’avidité est génératrice d’avidité" : c’est tellement évident que l’on se demande comment les principaux acteurs économiques peuvent penser que le marché pourra se réguler seul. A moins qu’eux-mêmes ne profitent du système...