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pmrb 31 mars 2008 23:54

Ma mère est morte en 1950 d’un cancer. Le médecin - déjà ! - lui faisait de la morphine pour qu’elle ne souffre pas. Elle n’a en effet pas beaucoup souffert mais elle passait sa journée à dormir et lorsque ma soeur ainée a voulu un jour lui parler de son fils, elle a dit "mais je n’ai pas de fils !". Quel est le sens d’une telle fin de vie ? Une personnalité aussi affirmée que celle de Chantal Sebire pouvait vouloir éviter cela. Elle était très consciente et organisée. Elle aurait voulu éviter de se suicider pour ne pas donner l’idée à ses enfants de recourir au suicide lorsqu’ils seront en but aux difficultés de la vie. Elle l’a dit sans ambigüité, ses paroles résonnent encore à mes oreilles, ce n’est pas un mensonge. J’ai personnellement beaucoup d’estime pour Mme Sebire et pour son attitude et j’ai souffert en lisant cet article et certains commentaires. Je serais très fier d’être capable de mourir comme elle, non pas pour la médiatisation qui l’a entourée, mais pour son panache. Sa perception de la dignité est très proche de la mienne.

Pour moi, le véritable probléme posé par Chantal Sebire, celui qui divise, est dans cette question : à qui appartient la vie ? A Dieu ou au mécréant ? Dieu impose une morale, chaque mécrént à son éthique. L’article n’a fait, quoiqu’en ait dit son auteur en introduction, qu’animer la polémique. C’est bien dommage.

 

 


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