Le plus gros débat la dedans reste la liberté de disposer de son propre corps. Elle était visiblement suffisamment lucide pour savoir ce qu’elle voulait.
Or à partir du moment ou :
- Elle a été clairement informée des traitements disponibles, de leurs résultats et de leurs effets secondaires.
- L’issue de sa maladie est fatale sans possibilité de rémission.
- Elle souhaite personellement et libre de l’influence de tiers en finir.
Je ne vois pas pourquoi on lui refuserai ce droit.
Elle aurait pu justement se contenter de magouiller pour se faire prescrire les traitements et se suicider avec. Elle voulait avant tout que l’on sorte de l’hypocrisie et que ceux qui veulent en finir puissent justement le faire dignement. Je ne crois pas qu’il y ait grand chose à ajouter.
D’autant qu’encore une fois, ni les Pays-Bas, ni la Suisse, ni la Belgique, ni l’Oregon ne me semblent être des états barbarres.