Je ne dis pas que le liberalisme va s’ecrouler tout a coup, ni que la crise n’est qu’une crise philosophique, coupee du reel, ou que sais-je : il s’agit de chercher les contradictions internes du liberalisme, en particulier, le lien entre risque et liberte. J’imagine bien que la crise ne fera pas s’ecrouler le liberalisme comme un chateau de carte.
Evidemment que personne n’est rationnel, que les marches sont tres souvent irrationnels, etc., mais, a la fin, notre facon de voir le monde est tout de meme conceptuelle : nos reactions, nos aspirations se determinent en fonction d’une certaine pensee ambiante : les marches sont liberalises car nous croyons que cela est bien, non pas parce que c’est la meilleure solution dans l’absolu (ce qui n’aurait d’ailleurs pas de sens). Ainsi, demonter nosconcepts intellectuels, c’est aussi noter les contradictions de notre temps.