Il me semble qu’il y a une pensée "libérale" et "noé-libérale"...mais plutôt que de rester dans le conceptuel, voyons comment cela fonctionne.
tout d’abord levons une ambiguité souligné dans le précédent post (uxyss), il n’y a pas d’autre forme d’organisation de l’économie que l’économie de marché (le capitalisme). Aucune autre forme d’organisation des moyens de productions privés ne fabrique de la croissance. Le capitalisme constitue la seule machine dont nous disposons.
Mais cette "machine" souffre aujourd’hui de très mauvais règlages.Elle n’a presque comme seul critère de fonctionnement que l’enrichissement des actionnaires. (çà n’était pas le cas avant .. !)
Au départ, il a eu le capitalisme industriel, familial, celui des créateurs d’entreprise, (les Fords, De Wendel et autres). La seconde phase a vu l’émergence du capitalisme rhénan. (il s’agissait de trouver un équilibre entre capital et salariat..Renault était alors un modèle de fabrication de paix sociale).
Ce modèle a éclaté. Aujourd’hui le chef d’entreprise n’est plus au service que "de ses seuls actionnaires"
qui sont-ils ?
On en compte trois cent millions dans le monde (peut-être un peu plus !) la moitié de la population américaine (compte tenu des retraites par Fonds de pension). En France ils représentent 20% de la population. Ceux là confient leur épargne à des gens dont le métier est de la gérer. Soit quelques dizaines de milliers de personnes qui font maillon entre la base et les présidents des sociétés cotées.
Ces sociétés sont en concurrence les unes avec les autres. L’unique critère de sélection repose sur leur taux de rendement, D’où une pression forte excercée sur les chefs d’entreprise qui ne sont plus que des servants zèlés (fort bien rémunérés certes). La norme de rentabilité qui leur est imposée est à deux chiffres (souvent au détriment de la R&D).
Or sur le longue période c’est tout bonnement insoutenable...
Ainsi on constate une "financiarisation" extrème de l’économie.. ! (notamment avec l’émergence des hedges funds) qui souvent prennent des positions qui aboutissent à
Pile ils empochent la mise ;; ;
face ils perdent et la collectivité supporte les pertes.. !
il faut donc modifier les réglages de la machine, et contrairement aux anglo-saxons, croire qu’elle peut s’autoréguler, est une vue de l’esprit. Il FAUT comprendre que système ne s’autorégule jamais ; iL FAUT des contre-pouvoirs. Parmi les contre-pouvoirs on peut citer l’actionnarait salarié.
Encore faut-il des volontés POLITIQUES ... !
(une petite anecdote à ce sujet : un gérant demande à son client combien il souhaite de performance pour son portefeuille.. reponse du client : le maximum bien sûr ;...mais encore dit le gérant ? le maximum je vous répète évidemment.. !)
Le PROFIT avant L’HOMME....et si on inversait les priorités ... !