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Svenn 6 mai 2008 13:03

L’espèce humaine actuelle date d’environ 80000 ans, soit 4000 générations.

Cela a permis l’émergence de caractéristiques génétiques chez certaines population mais ça ne va pas plus loin. Les européens ont par exemple une meilleure aptitude que d’autres populations pour digérer le lait, les tibétains ont des aptitudes supérieures en altitude et les japonais ont en moyenne une capacité supérieure à être bourré dès le premier verre de champomy.

Mais ça ne sufit clairement pas à définir une race dont les individus seraient définis par telle ou telle caractéristique. Si on prend la couleur de peau si chère aux racistes primaires, où place-t’on les limites ? Parce que les scandinaves sont "blancs pales", les français sont "blancs un peu plus foncé", les italiens "blanc encore plus foncé", les tunisiens "beiges" et ainsi de suite. Donc ou met-on la limite ? Si on la met entre "blanc très foncé" et "beige très clair", les racistes vont avoir un problème parce que les iraniens ou les Afghans du Nord sont plus "blancs" que "beige".

Si on rjoute d’autres gènes, ça ne sera pas mieux, à moins qu’une population vive totalement isolée sur une île pendant plusieurs milliers de générations, il n’y aura pas de sous-populations humaines suffisament distinctes pour parler de race. Et justement, il n’existe pas de telle sous-population isolée.

 

Dernière chose, pour les quelques-uns qui voudraient "préserver la pureté de leur race", sous-entendu ils ont les meilleurs gènes et ils ne veulent pas mélanger avec des gènes inférieurs :

Comme ils sont peut-être au courant, l’espèce humaine se reproduit par reproduction sexuée.Mode de reproduction particulièrement mauvais à première vue puisqu’il faut deux individus pour se reproduire au lieu d’un seul. Ca fait 50% d’énergie gaspillée pour rien. Sauf que la reproduction sexuée a en contrepartie un énorme avantage, celui justement de brasser efficacement les gènes, de sorte qu’un gène "favorable" se répand beaucoup plus rapidement dans la population. Accessoirement, "l’amélioration de l’espèce" est d’autant plus rapide qu la population est nombreuse, ce qui maximise les chances d’apparition d’un bon gène. A contrario, les sous-groupes peu nombreux se reproduisant entre eux aboutissent fréquemment à la fixation de gènes néfastes (cf les "fins de races" des familles royales. A force de se reproduire uniquement entre les quelques têtes couronnées, ils ont fixé le gène de l’hémophilie pour les enfants de la reine Victoria ou bien ils ont fixé des gènes conduisant à la démence, cf les empereurs romains, les ducs de Bavière etc...)
Donc si vous voulez vous reproduire uniquement "en petit comité", c’est votre problème. Mais que vos descendants ne viennent pas pleurer parce qu’ils se font écrabouiller aux Jeux Olympiques par des "batards" ou si les Universités les plus prestigieuses au monde sont trustées par des métis.


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