A l’auteur, vous écrivez : ""Croissance gagée sur la consommation immédiate, rendement à court terme, emballement imprudent, le capitalisme financier s’est nourri de ses propres pièges."" C’est le propre du capitalisme que de se nourrir de ses contradictions, c’est ce qui fait sa force mais aussi les dangers qu’il présente.
Je lis : ""Plutôt que de se gaver de chimères, redonnons à la création de richesse la place qu’elle mérite !"" Pouvez-vous dire qui selon vous se gave de chimères ?
Je lis : "". Seuls 10% des brevets déposés font l’objet de planche d’essai. Seuls 1,5% accèdent au marché."" Il faut n’avoir jamais approfondi le domaine de la protection industrielle pour parler ainsi. Par ailleurs, c’est là des chiffres hautement fantaisistes, et s’ils ont une valeur indicative, hors contexte ils n’ont aucun sens.
Et enfin : ""Supposées non profitables, des inventions sont abandonnées au milieu du gué."" Où est le problème ? Qui voulez-vous séduire avec de tels propos ? Question subsidiaire : c’est quoi le milieu du gué pour une invention ?