Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.
Pour erradiquer la pauvreté, il faut éliminer le pauvre.
Cette façon sournoise de balaniser les propos d’un vulgaire, en argumentant l’attention du mirador public, a ses effets pervers.
Aujourd’hui on ne voyage plus l’humain, on le transporte, comme de la marchandise, et les passagers sont peu à peu devenus des usagers. Usagers des transports en commun ; ’’encore de sales pauvres, ils n’utilisent pas, ils usent’’ certains même diront qu’ils abusent.
Quand le pauvre n’aura plus rien à perdre, ayant perdu la dignité que son statut de citoyen lui accordait, il lui restera la colère.
Ce n’est pas la misère qui cause la révolution, c’est la colère. (St-Just)