Abandonner purement et simplement les règlementations liberticides et désincitatrices, comme la durée légale du travail, présente énormement de risques dans le contexte syndical français. Quelques féodalités ad vitae aeternam "representatives", mais qui peinent à représenter 9% des salariés, et encore ce grâce aux bastions des fonctionnaires et assimilés, ne peuvent à l’évidence être l’outil associatif dont les salariés ont besoin dans une société du contrat.
On ne se syndique pas parce que "ça ne sert à rien". Et c’est vrai. Désignés et entretenus par l’Etat,, les syndicats n’ont que faire d’adhérents, leurs sources de financement sont la gestion d’appendices étatiques.
C’est à dire que tout commence par le droit de s’associer, s’associer librement, pour peser. Peser sur le contenu d’un contrat, valable juridiquement pour les seul associés.