Cette mise au point est courageuse et va à l’encontre de ce qu’on lit ici ou là. Elle honoire son auteur.
Mais ceci ne change rien sur le fond. Que l’épouse ait mentie sur sa virginité, soit. Mais l’époux était-il aussi "vierge" le jour de son mariage ? N’a-t-il pas menti aussi à son propos quand il prône les valeurs de la virginité ? À son âge, était-il encore "puceau" ?
De quel droit donc un époux peut-il exiger la virginité de son épouse quand l’épouse ne peut elle-même exiger la "virginité" de son futur époux, ni la constater ? On touche là au droit d’égalité entre hommes et femmes. C’est un principe sur lequel on ne peut transiger.
Et puis pourquoi une procédure d’annulation - humiliante pour l’épouse, même si elle était "consentante" - alors qu’il eut mieux valu un divorce "à l’amiable" qui aurait été moins traumatisant ?
Non, malgrè la pertinence juridique des motifs, on ne peut approuver. La Loi doit être plus attentive à ce genre de situation pour éviter de telles bavures. Car c’en est une.