Tout ça est intéressant mais...
Si on soulève un petit voile supplémentaire, qui pourrait être saignant aussi, on tombera juste sur le paradoxe d’une laïcité qui a bien du mal à l’être . Une laïcité qui n’a encore d’intéret que pour servir les lois de l’économie, cadrée par les « droits de l’homme », mais qui reste bien difficile à vivre pour les consciences .
On le voit bien avec ce « représentant nouveau » de cette tendance, qui fracture un pays laïc en lui prêchant le mérite, le courage, la propreté karcher et la sainteté bientôt .
Donc c’est « le grand paradoxe « qui s’invite partout et fait la « bamboula » !
Comme un grand révélateur aussi qui soulève un problème de fond .
Ce qui nous amène à ce ridicule judiciaire, ou une justice laïc se retrouve empétrée dans des histoires de mensonge et de virginité . Des conceptes relevant des dogmes religieux et passéistes sur lesquels une justice laïc et libérale d’aujourd’hui ne devrait pas être rendue .
Il manque à ce pays dit laïc, une « justice moral et religieuse »indépendante, qui s’occuperait de ce genre de problèmes moraux .
(En 2éme voile, c’est le cerveaux de nos parlementaires, qui doit être soulagé, d’avoir à faire une gymnastique de fous, entre libéralisme acharné et une « morale d’économie patriotique » qui se cherche en retournant d’abord d’où elle vient, comme ça c’est plus facile, le modèle est connu, d’ou ce retour des spectres .)
Car concernant un pays démocratique laïc où se pratique l’économie libérale, n’ayant à ce titre aucune valeur morale prépondérante susceptibles d’être contraire aux libéralisme sauvage et n’exigeant aucune morale comportementale sur l’utilisation, en l’occurence, de ses pensées et de son sexe, soit laissant libre nos capacités de mentir de se développer ainsi que nos libertés sexuelles, pour le meilleur de notre économies et de nos emplois ; on peut alors se demander ce que vient faire cette justice laïc au milieu d’histoires de mariages, de virginités et de mensonges, dont plus rien ni personne dans ma culture si laïc, ne saurait m’expliquer, les bien fondés de ce jugement dépriciatif sur ces notions de sexe dit « impure » et de mensonges dit « odieux », pourtant si pratiqué, et même institués par ailleur .
En effet, qui et quoi, hormis les anciens représentant déchus, élève les valeurs morales dans un pays laïc et libéral ?
Le président ? Le ministère de la justice ? .....bon, on reste un peu dubitatif quand même !
En fait, rien et un peu tout le monde !
Il n’y a pas de ministères de la morale pour dire si c’est mal de mentir par exemple .
Des appréciations morales et donc personnelles, sur le mensonge l’un des péchés capitaux, la virginité et ses attributs relevant de l’animisme ou de supertitions, la valeur et la pratique de ces conceptes ; peuvent-ils être un outil de jugement pour un juge, représentant de la justice d’un pays libre et laïc ?
Une justice laïc peut-elle intervenir dans un débat relevant de principes religieux ou de croyances ?
Où jusqu’où la laïcité se cramponne t-elle à ses spectres ?
Faisant de notre justice, le bazar des "mille et une " justices !