@L’auteur,
On entend aussi des syndicalistes (FO et l’UNSA) qui veulent le retour aux 37,5 années de cotisation. (Comprenne qui pourra !)
Vous pourriez fournir des références ? Suivant l’activité syndicale en France, je n’ai pas entendu une seule fois Mailly parler d’un retour à 37,5 annuités. Soit je suis sourd, soit vous prenez vos rêves pour des réalités. Pour mémoire, sachez que trois fédérations (et non des moindres) c’étaient déjà, en 2003, opposées à la position de Blondel sur ce point. Pour la CFDT, c’est différent, ils ont déjà signé le passage à 41 puis 42 annuités en 2003 !
Désolé, mais de tels propos rendent votre article fortement contestable ! Dommage car il soulève un point important.
Le véritable enjeu est-il, finalement, de travailler demain 41 ou 42 ans ? N’est-il pas surtout la question du travail des “seniors” ? Comment se fait-il que, depuis 25 ans, tous nos gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont utilisé l’argent public pour inciter les entreprises à se débarrasser de leurs salariés... à partir de 55 ans ?
Qui bloque les négociations sur la pénibilité du travail ?
Pour le reste, principalement sur le fait qu’il faudrait s’attaquer à la pénibilité du travail, c’est somme toute assez logique (c’est assez marrant puisque CFDT, CGT, FO, CGC sont d’accord sur ce point) puisque la médecine du travail amène ses études qui montrent que selon le statut socioprofessionnel, les personnes n’ont pas la même longévité. Mais le MEDEF ne veut pas entendre parler de pénibilité et le gouvernement temporise !