"il est parfaitement légal de ne vouloir épouser qu’une femme vierge ; comme il est parfaitement légal de ne vouloir épouser qu’une femme juive, ou catholique baptisée, et vierge de surcroit ( !).
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Qu’est-ce que c’est encore que ce crétin ????
.........Qui n’a visiblement rien compris à ce que j’écris dans mon message plus haut.
Alors je le rappelerais encore une fois, à l’attention des ânes qui ont malencontreusement appris à lire sans apprendre à comprendre :
Vous avez tout à fait le droit d’imposer à votre fiancée d’avoir les cheveux verts, de marcher à quatre pattes ou d’être vierge, si elle accepte de se conformer à vos lubies (et en supposant toutefois que vous ne la contraigniez pas à s’y conformer à grands coups de savates dans le ventre).
Cependant, s’il vous prend ensuite l’envie de demander l’annulation de votre mariage à un Juge, sous le fallacieux prétexte que votre épouse se teint tout à coup les cheveux en jaune, ou qu’elle prétend marcher sur ses deux pattes de derrière, ou qu’elle n’était pas vierge lorsqu’elle s’est présenté pour votre nuit de noce, il ne faudra pas vous attendre à ce que celui-ci vous donne gain de cause.
Car il appartiendra au Juge d’apprécier si les conditions que vous avez imposées à votre promise était légales et pertinentes et si le non-respect de ces conditions et de nature à justifier une annulation de ce mariage.
Or ce n’est pas le cas dans l’affaire qui nous occupe, car aucun homme n’a le droit d’imposer à une femme une condition qui viole le droit qu’ont toutes les femmes de disposer librement d’elles-mêmes lorsqu’elles sont majeures et célibataires.
Remarquons de plus que cette condition de virginité n’aurait pas pu être posée par la femme à son homme, car la virginité, ou la non-virginité, des hommes est impossible à prouver !! Il s’agit donc, pour couronner le tout, d’une condition léonine qui viole le principe d’égalité des hommes et des femmes.
Mais est-ce si étonnant lorsqu’on voit qui sont les parties à ce procès ?
L’irruption de communautés qui ont pour habitude de traiter les femmes comme nous n’oserions pas traiter nos chêvres pose donc bien un grave problème à notre Droit et à notre République, surtout quand certains membres de ces communautés se mettent en tête de nous transférer leurs coutûmes antédiluviennes.
Dernier élément de cet affaire : le Procureur de la République a été contraint de demander l’arrêt de l’exécution de la décision d’annulation, car l’avocat véreux du mari a téléphoné à la Mairie où le mariage a été enregistré, pour demander l’inscription urgente de la décision d’annulation dans le registre.
On souçonne donc fortement le mari de vouloir se remarier avec une seconde femme, de façon à rendre impossible la remise en cause de cette annulation à la musulmane de son premier mariage.
Car la remise en cause de l’annulation du premier mariage ferait de lui un bigame, ce qui n’est pas autorisé en Droit français !!
Il s’avère donc qu’il s’agit bien d’un coup monté, destiné à introduire la répudiation des femmes dans la jurisprudence de notre pays.
Il faudra traiter ce problème : le droit coranique n’a rien à faire chez nous.