Le Sida a été surmédiatisé, surmédiatisé et encore surmédiatisé. S’il n’est pas circonscrit, ce n’est pas faute d’en avoir parlé à toutes les sauces, et rabaché de longs discours vains, mais par pure incompétence médicale. En effet, en 1989, Christophe Dechavanne concluait dans une émission où s’étaient consultés toutes les sommités sur le sujet, que le remède le plus efficace était le préservatif à un franc.
Quand on voit les profits magistraux des industries pharmaceutique aujourd’hui, on peut s’étonner que cette mesure simple n’ait pas trouvé d’écho favorable chez ces acteurs, et comprendre enfin que la médiatisation n’a été utile qu’à diriger le flot de clients vers les hopitaux qui ont le loisir de déceler chez vous n’importe quelle maladie sans que vous ne puissiez vous en défendre. Non seulement l’action, la prévention et les traitements sont inéfficaces, mais la campagne médiatique a seulement pu nuire à la sexualité naturelle d’une génération qui n’ose plus se toucher. Aujourd’hui, si l’on veut s’informer sur la sexualité sur Internet, l’on peut constater que les principaux acteurs baisent sans préservatifs et l’on peut même définir leur religion par l’absence de collerette...Sachant que ces scènes costituent une grande partie de l’information sur le sujet, c’est contre le vice qu’elle diffuse qu’il faudrait lutter pour faire enfin reculer le Sida