Bonne ouverture pour la reflexion. Excusez les passages simplificateurs qui ne sont là que pour éviter un commentaire de 10 pages !
- Autres situations mettant en oeuvre le sentiment de culpabilité :
- L’environnement, l’écologie. Non, personne ne viendra remettre en cause le mode de vie issu du capitalisme industriel : on a besoin de machines, d’objets, de technologies toujours plus intrusives (bio-technologie, nanotechnologie...). Par contre, on peu facilement culpabiliser le citoyen lambda. il doit trier ses déchets, rouler propre, remplacer ses vieux équipements électroménagers par des "classe A", refaire l’isolation de sa maison pour pouvoir s’équiper électrique (ou le nucléaire s’affiche en sauveur face à la pénurie prévue de pétrole !) etc...
- Le monde de l’information télévisée. On n’y rencontre guère de sujet dépassant l’étalage chaotique d’informations spectacles. Ici un sujet sur la guerre en Irak, là, un autre sur la fabrication de galettes à l’ancienne... Tout cela aboutit (si ce n’est pas le résultat visé !) à un sentiment de culpabilité : on n’a pas le droit de se plaindre, on vit dans un beau pays, y’a pire ailleurs.
- Autres situations utilisant la peur :
- Le chômage comme une menace de vie impossible à tenir, comme une déchéance de l’être humain (c’est un devoir de travailler, il ne faut être un "parasite" à aucun moment de sa vie, c’est mal)
- La baisse "inéluctable" du pouvoir d’achat. Dans une société où l’on est rien sans argent, on sait que le pouvoir vient de lui. Perdre du pouvoir d’achat, c’est comme perdre du pouvoir sur sa vie. Alors, oui, on va bosser plus, même si, dans le fond, on aimerait mieux passer plus de temps en famille. De toute façon, la mauvaise consience nous dicte de le faire "pour la famille" !
- Tout le bel avenir que nous promet la science sans conscience de notre siècle.
Oui, on a peur des effets du nucléaire et des OGM. Mais on n’y connaît rien. Et puis c’est l’avenir. On ne veut pas passer pour des réactionnaires. Alors on fait confiance aux "experts" (qui n’y connaissent pas grand chose de plus que nous) et aux états qui vont bien nous faire des lois pour nous protéger des dangers qu’ils ont eux-mêmes appelés de leurs voeux.
- La lutte contre le terrorisme. Oui mon prochain peut être un danger pour moi et pour le reste du monde. Je dois me méfier de quiconque ne vit pas "comme il faut". Il me faut, moi, vivre "comme il faut" si je veux n’avoir rien à me reprocher.
Des peuples culpabilisés et apeurés sont facilement contrôlables. Ils viendront tous bientôt demander à être "pucés". Le totalitarisme aura gagné.
GREVE GENERALE LE 10 NOVEMBRE 2008 POUR REPRENDRE LE CONTROLE DE NOS VIE.