Très bonne analyse de notre société en plein syndrome de Stockholm généralisé. On nous a pris en otage et, petit à petit, nous avons sympathisé avec nos geôliers. C’est une méthode bien plus subtile que la coercition. Je me souviens encore de mon premier manager qui m’a demandé mon avis et m’a fait entériner sa décision et celle de la hiérarchie. Je n’étais pas dupe mais je trouvais ça quand même bien plus plaisant que mon chef précédent qui me donnait des ordres à ne pas discuter. Bien sûr il est plus facile de contester le chef que le manager qui manage (en anglais, conduire, gérer, s’occuper de, au départ utilisé pour les chevaux, une badine flexible pour rendre le cheval plus souple)
Une solution ? Peut-être organiser des cours de résistance. Commencer par de petites actions, prendre la pause réglementaire que personne ne prend plus, remettre à demain la tâche qui ne peut être finie avant l’heure, oublier le service indu demandé comme une faveur…) Créer un climat favorable à cette résistance, un esprit de résistance… Bon. Quand est-ce qu’on commence ?