Le citoyen n’est pas devenu moins braillard, mais il hurle en son fors intérieur, ce qui le mine pour de bon, tant il vaut mieux expulser. En revanche, s’il se tait, c’est parce qu’il y a bien longtemps qu’il n’est plus sollicité et lorsque c’est le cas, on fait mine de n’avoir rien entendu (cf le non irlandais)
Rendu passif, le citoyen sent bien que certaines choses sont devenues inéluctables, qu’il ne maîtrise plus son destin (sa production, sa pêche, son agriculture, son métier, son outil de travail) et qu’il ne suffit plus de descendre dans la rue pour inverser le cours des choses. A quoi bon l’ouvrir donc. Les citoyens sont devenus des gnous. Et les gnous... ça fait de la poussière, mais ça ferme sa gueule....