On est entré en Phase 2 de la délocalisation.
Les premières délocalisations industrielles qui ont été effectuées (dont la fabrication des godasses) ne produisent plus le différentiel de prix nécessaire au fabricant pour proposer le produit au prix que veut le payer le consommateur occidental. Obligation donc de recommencer un nouveau cycle de délocalisation.
Dans cette sinistre affaire le consommateur, moi, est bien le premier responsable et le premier bénéficiaire de ces opérations. Il est responsable et bénéficiaire au même titre que les industriels qui sont si souvent montrés du doigt.
Comme pour la polution, quand nos petites habitudes individuelles très confortables s’aditionnent elles produisent de grandes marées et des bons gros chamboulements irrémédiables.
Bien joli de rejeter la faute sur d’autres. Au choix :
Les industriels cupides
Les commerçants cupides
Les actionnaires cupides
Le capitalisme sauvage
Inverser cette tendance supposerait que TOUS nous acceptions de changer nos habitudes de consommation : Acheter moins et payer plus cher.
Autant dire parfaitement Illusoire tant que nous n’y seront pas contraints d’une façon ou d’une autre. Pas touche à mon sacro-saint pouvoir d’achat !
Le responsable de tout cela, c’est moi, c’est vous, c’est nous tous. Inutile de nous mentir