L’article est intéressant, les questions qu’il pose aussi. Cela se voit à la discussion qui démontre la difficulté à trouver des solutions. J’aime bien l’idée de la mise en place d’une mondialisation altermondialiste, présentée par logan.
Mais en attendant, on fait quoi ?
Comme le dit Serge Dassault dans la vidéo, penser en terme "lutte des classes" est peut-être dépassé. En tout cas, inefficace, si l’on pense aux résultats des "révolutions prolétariennes".
Le problème, c’est toujours qui a le pouvoir, pourquoi, ce qu’il en fait, et quels sont les contre-pouvoirs.
Actuellement, les pouvoirs sont aux mains des grands groupes industriels et de distribution, et de leurs patrons. Ce n’est pas récent, mais cela s’accélère.
Quel est le contre-pouvoir ? En fait, il est détenu par ceux qui font leur richesse : c’est-à-dire nous, les consommateurs.
Il me semble qu’il nous faut être lucides sur les stratégies déterminées de ces groupes, et nous responsabiliser COLLECTIVEMENT sur les stratégies à adopter pour qu’il ne s’agisse pas d’un pouvoir absolu. Le bulletin de vote ne suffit pas. Je pense plutôt à une organisation fluide des consommateurs, via internet, qui permettrait de concentrer les informations sur les stratégies des groupes, les conditions de travail des employés, donc l’emploi d’enfants, les économies locales mises à mal, les produits alternatifs, la formation des jeunes à une consommation raisonnée, au sens du collectif, à la responsabilité de ses choix, y compris de consommation, à l’entraide, etc... La désinformation et les fausses rumeurs pourraient être travaillées dans l’organisation. Et l’infiltration par des agents du pouvoir (représentant les grands groupes) y serait détectée par les membres. Des questions de stratégie globale y seraient discutées. Des boycotts de produits pourraient être décidés, (même imparfaitement suivis, cela marche sur de grands nombres).
Utopie ?
Je ne crois pas. Je pense que c’est l’avenir, et qu’il faut le mettre en place avant que la liberté d’internet ne soit amputée. Après, ce sera plus dur.