Je trouve que Bertrand ne mérite pas les sarcasmes et les jugements indignés que certains lui adressent. Car il soulève de vrais problèmes, notamment en pointant le doigt sur les différentes allocations qui continuent de tomber avec une régularité d’horloge dans la poche de parents incapables d’élever leurs enfants ou dangereux pour leur santé morale ou physique.
Des parents de ce type, ma soeur et mon-frère en côtoient depuis des années, et si certains font le maximum pour sortir de l’impasse affective dans laquelle les ont plongés la violence ou l’alcoolisme ou la perversion sexuelle, d’autres (plus nombreux qu’on le croit) jouent de cette aberration administrative, telle cette mère qui accumule les grossesses, donne naissance à de nouveaux enfants de père différent et repart à l’aventure avec d’autres hommes après qu’elle ait confié son gosse à la Ddass.
Une précision : ma soeur et mon beau-frère sont "famille d’accueil" dans le Finistère et élèvent jusqu’à 5 enfants placés par la Ddass. Ils ont même eu les honneurs de la couverture de Pen ar Bed, le journal du Conseil Général, eu égard à leur engagement.