Pour ce que j’ai vu des grandes entreprises privées depuis 15 ans, ce qui m’a frappé est la désertion des cadres. Il y a 20 ans, ils se sentaient faire partie de l’ascenseur social, être du côté du manche. C’est bien fini. Les financiers ont pris le pouvoir. Les cadres-maison savent qu’ils sont maintenant du mauvais côté. Leur adhésion a volé en éclats. L’ambiance humaine dans les grandes entreprises est un champ de ruines. Il y a 30 ans, les DRH disaient que l’entreprise était un capital humain. Aujourd’hui, ça ferait hurler de rire.
Pour les PME, c’est différent : les relarions humaines sont entièrement individualisées ; il n’y a pas de norme.