> Nicolas
Parlons sans tabou puisque vous le demandez et que c’est bien ainsi.
Je comprends vos propositions, on peut en discuter mais quelque chose me gêne : vous répondez à un problème irrationnel par des propositions rationnelles. La question n’est pas d’ordre économique ni sociale, elle est d’ordre culturel et pshychologique.
Pour parler clairement, il ne servira à rien de faire de la discimination dans un sens ou dans un autre, de proposer de l’apprentissage, de légaliser je ne sais quoi ou de demander aux meilleurs profs d’aller dans les zones classées sensibles, tant que la majorité des Français rejetera cette minorité qui n’est pas acceptée. De mon point de vue, le travail essentiel n’est pas à faire auprès des personnes qui se révoltent, mais auprès de celles qui les rejètent. Nous pourrons déverser tous les milliards d’€ que nous voudrons sur ces plaies que cela ne servira à rien tant que la majorité des Français retera dans l’état d’esprit qu’elle a aujourd’hui. C’est cette réalité là, peu glorieuse, qu’il nous fait regarder en face. La haine de l’autre, la peur de l’autre, l’égoïsme et la Fraternité dévoyée. Je crois que c’est cette question là qu’il nous faut traiter d’urgence. beaucoup y sont prêts, beaucoup hélas sont aussi prêts au combat afin de conserver une France étriquée qui n’existe plus. C’est dur, très dur. Et les hommes politiques sont d’une médiocrité inqualifiable.