Hitler ou Staline ? Peste ou choléra ? Laissons de côté ces références douteuses.
Appeler un chat un chat est souvent nécessaire, très souvent. Mais il faut quand même le faire avec attention. Je ne sais pas si ma comparaison a un sens mais je vous la soumets. Le mot « cancer » a longtemps été évité car porteur de signes forts, trop forts. On a donc tourné autour pendant des années. Depuis quelques temps, la maladie semblant faire l’objet d’une meilleure maitrise, ce mot a perdu l’unique symbolique de mort qu’il contenait et on parle aujourd’hui de cancer plus facilement. Peut être en est il ainsi pour certains mots que nous ne voulons pas employer, non par peur du mot lui même, mais par peur de bloquer encore plus une situation qui est déjà pas mal bloquée. Dans ces conditions, je ne pense pas que l’emploi du mot exact aide dans la recherche de la solution.
Le pouvoir exercé par quelques uns se base sur la peur. On a donc cultivé cette peur (peur de l’autre, peur de manquer, etc.) et sans s’en rendre compte nous sommes devenus des machines à exclure par peur de l’autre, des machines à construire notre bien être matériel (peur de ne pas avoir assez) sur le dos des autres (l’Afrique par exemple)
Quel fondement à tout cela ? C’est la question qui nous est posée aujourd’hui.
Je ne partage pas l’assimilation du comportement de l’homme avec celui de l’animal. Sans nier la part animale de l’homme, je veux croire qu’il y a autre chose. La Raison, si chère à nos ancêtres, nous l’enseigne.
Il est juste de dire comme caramico que « tous ces imbéciles » au pire et je dirais aussi toutes ces autruches, au mieux, nous ont mis dans une sale situation dont nous n’avons pas à être fiers. Ce n’est pas facile à dire.