@ l’auteur
Je ne résiste pas à vous résumer une partie des mémoires de mon père qui fut officier de renseignement en Algérie à la frontière tunisienne.
Il y eut pour adversaire "direct" un dénommé Mohamed "le rouge" qui aprés avoir commandé la mintaka de Guelma devint chef du renseignement du C.O.M. de Ghardimaou auprès de Saïd Mohammedi dit "Nasser"
Mon père le décrit dans ses mémoires comme un chef dur, intransigeant et compétent, obéi et respecté de ses hommes.
Quelques années aprés l’indépendance mon père recut de Mohammed le Rouge le message suivant : "Mon capitaine, tu ne me connais pas et tu me connais bien. Je ne te connais pas et je te connais bien. On nous a volé notre révolution....Pourrais-tu me trouver un travail en France ?"
Mon grand-père maternel proposa une solution pour trouver un emploi à un homme que mon père respectait et qui n’était plus un ennemi.
Ils apprirent malheureusement rapidement que Mohammed le Rouge avait été fusillé pour "trahison"
Combien comme lui ?