Il faut rajouter ici aux vertus du journalisme citoyen une ouverture d’esprit nécessairement plus grande que dans un organe de presse classique, tenu à un "esprit maison" et à une déférence vis-à-vis d’une direction, elle-même inféodée aux puissances de l’argent et de la politique. Le deuxmoisuel "le plan B" (que vous omettez de citer comme organe de presse dépourvu de publicité, et il y en a d’autres) s’est fait une spécialité de recenser les connivences et consternantes flagorneries d’éditorialistes à l’égard de leurs supérieurs. Mais au moins, le but de ces courbettes serviles est compréhensible : gagner plus de délicieux euros.
Sur Agoravox en revanche, c’est différent. Lorsqu’un rédacteur passe la brosse à reluire à Carlo Revelli, ce n’est pas pour satisfaire l’honnête goût d’un lucre bourgeois, mais dans le but navrant d’obtenir la une du site et plus de visibilité à ses délires obsessionnels.
Il n’y a pas, Krokodilo, de "boycott" au sujet de la politique linguistique de l’UE. Il s’agit simplement d’un sujet d’importance secondaire, et qui n’intéresse pas grand monde. Quant à vos propres articles sur l’espéranto, ils ne "produisent" pas d’info, mais uniquement des opinions qui n’ont même pas l’originalité d’être les votres, mais sortent droit de la cervelle autoréférente de votre maître Masson.