Voilà un bel exercice de démagogie. Que l’on trouve ces sommes astronomiques par rapport à son petit salaire, c’est une chose. C’est comme les salaires des footballeurs. On reste effaré, c’est d’accord.
Mais que sont ces parachutes ? Une assurance, conclue par contrat, entre partenaires libres et consentants. Doit-on se mêler de ce que deux acteurs libres décident ensemble par contrat ?Si oui, on se rapproche dangereusement de la dictature, fusse-t-elle démocratique.
Sans compter qu’il y a d’autres parachutes, en platine ceux là. L’énarque qui a quitté son administration pour tenter sa chance dans le privé, peut à tout moment revenir, sans perte d’avancement à l’ancienneté, et bénéficier d’une retraite de haut fonctionnaire payé par l’état, c’est à dire avec vos sous (et non avec les sous de l’entreprise comme dans le cas des parachutes dorés). Les curieux feront un rapide calcul, et trouveront aussi des chiffres astronomiques. Mais c’est plus discret. Et il n’y a pas beaucoup de curieux, s’il y a beaucoup de gens prompts à s’indigner sans rien comprendre.