Bonjour, vous écrivez : ""Il suffirait qu’un nombre infime de ces intervenants n’honore pas ses engagements et le monde de la finance s’écroulerait alors comme un château de cartes !""
… C’est tentant pour les apprentis sorciers ! Ou peut-être devrions-nous dire : cela a été tentant ? Je sais, on va me rétorquer : complotiste !
Je lis : ""Il est vrai que la marge de manœuvre de cette "industrie" des fonds spéculatifs à effet de levier était inversement proportionnelle au niveau de compréhension de leurs équations dérivées par les banques centrales et autres organismes de régulation. " Avoir des chiffres en tête rend les gens dindes" :
Ce qui me paraît le plus scandaleux dans cette affaire, ce sont les crédits "appuyés" sur ces produits dérivés contractés par les collectivités locales, ou plutôt fourgués à elles par les banques. Comment pouvaient-ils, les uns comme les autres, ignorer les risques ?
Faut-il y voir l’illustration des propos de Nassim Nicholas Taleb, l’auteur du Cygne noir : Plus le temps passe, et plus la dinde croit que celui qui la nourrit ne veut que son bonheur et son bien être. Dans le rôle de la dinde : l’élu du peuple, dans celui de son engraisseur : le banquier.