Comment peut-on opposer à Ségolène Royal les "vieux militants " manipulateurs comme si Madame Royal tombait de la dernière pluie ! Ne fait-elle pas partie depuis plusieurs dizaines d’années de ces "nourris de pouvoir" qui, de Mitterrand à Hollande ont contribué à ancrer le PS dans une logique libérale réitérée dans la dernière affirmation de principe de leur Parti.
Ce n’est pas la querelle des anciens et des modernes mais une lutte à couteaux tirés pour la prise de pouvoir en vue de l’investiture présidentielle. Tous d’accord sur le fond, de DSK à Ségolène, pour accompagner une économie de marché dont on perçoit aujourd’hui les effets dévastateurs, ils ne se séparent que sur la nature de la machine à con quérir le pouvoir.
Faut-il comme propose Ségolène un parti attrappe tout qui, en personnalisant au maximum la direction permette d’acquérir la touche de modernité le rendant fréquentable par le modem ? Ou faut-il préserver le cartel de dirigeants susceptible de gagner les alliances les plus disparates ( du PCF aux Radicaux de Gauche voire plus à droite) ?
Ce n’est certainement pas dans le cadre de ce combat de (petits) chefs que l’on pourra affronter la politique de Sarkozy et offrir une alternative au système actuel.