Si Montagnier, avec la crédibilité que lui accorde le Nobel, peut poursuivre les recherches de Benvéniste sur la mémoire de l’eau, il pourra peut-être enfin expliquer pourquoi des millions de gens se soignent avec succès grâce à l’homéopathie, qui rappelons-le est très bon marché et non polluante pour les organismes et l’environnement. Ce serait une belle avancée qui pourrait réduire les frais de santé, les effets secondaires néfastes de la pharmacopée allopathique et la pollutions des eaux, en mettant à l’honneur une médecine, qui plutôt que de s’attaquer aux symptômes, cherche et soigne les causes de ces symptômes.
Mais est-on prêt pour cela ? Qui voudra financer des recherches qui menacent la toute-puissance industrie chimique ? Comme toujours c’est une question de volonté politique et les intérêts économiques en jeu sont si gigantesques, que les problèmes de santé publique tendent à passer au second plan.